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Du fond d'une cellule
Ô toi, joli oiseau !
Qui vient se poser sur ces barreaux.
Veux-tu bien me faire un plaisir
Et avec mes mots, loin, partir.
Partir là où elle demeure
Là où nous avons passé des heures
Pleines d'amour, de joie et de bonheur.
Partir là où j'ai laissé mon cœur.
Dis-lui:" Mes jours sont comme mes nuits.
Que des soucis, que des ennuis.
Chaque seconde, je pense à toi.
Chaque seconde, tu es en moi.
Pour oublier, j'essaye d'écrire
Une fois fini, j'essaye de relire.
J'écris tout ce qui passe dans ma tête
Je réécris surtout sur notre fête.
Quand je me rappelle ces souvenirs
J'ai envi de pleurer, de m'enfuir
Pour ne plus jamais revenir
Dans cette cellule qui me fait mourir.
Plus d'étoiles dans mon ciel
Plus d'oiseaux dépliant leurs ailes.
Autour de moi, plus de fleurs
Rafraîchissant ce corps avec leur senteur.
D'ailleurs, prends-tu toujours soin de ces fleurs
Que nous avons plantées avec ardeur
Ou bien les as-tu délaissées
Et le temps les a "effacées" ?
Et notre adorable petite fille
Comment va-t-elle ? Comment elle vit ?
Est-elle toujours belle comme sa mère ?
Ou a-t-elle pris les signes de son père ?
J'ai tellement envi de l'embrasser
De mettre mes doigts dans ses cheveux et la caresser.
De la prendre sur mes épaules
Et de faire avec elle ce vol.
Dis-lui enfin:" Je pense à toi toujours
Les nuits comme les jours.
J'attends impatiemment ce retour
A la maison mon cher amour. "
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Commentaires
Bonjour mon frère J'espère que l'oiseau qui fait son nid, ne s'est pas épuisé car il ne bâtit plus un nid mais un chef d'oeuvre. Mes amitiés