Ne... me... quitte... pas
 Jacques Brel l'a dit, devant son public, un jour.
Et moi, je te le redirai à sa place.
Ses mots sont restés vivants pour toujours.
Et moi, je te les répèterai face à face.
Ne... me... quitte... pas.
Si tu me quittes ?
Je serai comme ce malheureux vagabond
Qui ne rêve que d'enfants et de maison.
Ou comme ce vieux mendiant
Qui tend sa main à tous les passants.
Je serai comme cet enfant égaré
Qui part en pleurant à la recherche de ses parents.
Ou comme ce prisonnier non libéré
Qui attend une grâce à tous les moments.
    Si tu me quittes ?
Ma vie n'aura aucune valeur.
Rien que tristesse, peine et douleur.
Je m'enfermerai seul dans une chambre.
Et ma place sera, tout au fond, dans l'ombre.
Si tu me quittes ?
Mes jours se transformeront en nuits.
Mes heures, mes minutes et mes secondes ne seront que des ennuis.
Seul, dans cette maison, je serai fou.
Notre séparation me tuera à chaque instant, à tous les coups.
Alors ! Qu'as-tu décidé ?
Rester ou partir ?
Reprendre notre vie...
Ou, entre nous deux,  tout doit finir.