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    Assis derrière sa fenêtre
    Cigarette à la main.
    Regardant passer  ces êtres

    Tout en pensant à demain.


    Cette nuit, il pleuvait
    De sa chaise, il ne peut se relever.
    Marcher n'est plus un mot de son dictionnaire
    S'asseoir pour toujours, en est le contraire.


    Il était jeune et élégant
    L'écriture, lui était comme un amant.
    Il passait des heures à écrire
    Sans se lasser, sans souffrir.


    Il écrivait sur l'amour
    Même sur ce qui se passait dans sa cour.
    Il écrivait sur l'espoir
    Rien que du blanc...Jamais du noir.


    Aujourd'hui, tout à changer
    Il ne veut plus se déranger.
    Entre lui et l'écriture
    C'est le divorce et  la rupture.


    Sa paralysie l'a démoralisée
    Et aux longs des jours, elle l'a agonisée.
    Désormais le silence est son meilleur ami
    Regarder à travers la fenêtre...C'est une accalmie.


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    Ce monde est fou

    Ce monde où l'on sent les égouts

    Ce monde pourri

    De haine nourri.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>  

     

    Ce monde est malade

    L'injustice s'y balade

    Se faisant partout des cascades

    Des spectacles et des parades.<o:p> </o:p> 

     

    Ce monde est méprisant

    Justice et bonheur paralysant

    Etres humains culpabilisant

    Vers une folie certaine les conduisant.<o:p> </o:p> 

     

    Ce monde est dégoûtant

    Il n'est fait que pour les méchants

    Paix et espoir ne sont pas ses partisans

    Guerre et désespoir ?! Cà c'est évident.<o:p> </o:p> 

     

    Changerait-il un jour ?

    Les bons, auraient-ils leur tour ?

    Les enfants, s'amuseraient-ils dans leurs cours ?

    Et l'espoir ! Pourrait-il faire retour ?


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    A chaque fois qu'on a peur

    Il y a toujours celui qui nous rassure.

    A chaque fois qu'on est triste

    Il y a toujours celui qui nous fait rire.

     

    A chaque fois qu'on perd espoir

    Il y a toujours en quoi croire.

    A chaque fois qu'on perd espoir

    Pensons à cette bouteille seule en pleine mer.

     

    A chaque fois qu'on perd espoir

    Pensons à la lueur surgissant après le noir.

    A chaque fois qu'on perd espoir

    N'oublions jamais que "Vouloir c'est pouvoir".

     


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    J'ai froid...
    J'ai peur.
    Qui me croit ?
    Qui peut calmer ma frayeur ? 
     

    A ce monde, je n'ai rien compris.
    Que des conflits! Que des cris!
    Que des régimes contre versés! Que des guerres!
    Du sang partout...Du sang plein les mers!
     
     Ici, un monde pauvre...Tout y est flou.

    Là-bas, un monde riche...Presque tout y est fou.
    Entre les deux...L'amitié n'a pas de sens.
    Entre les deux...La solidarité est morte avant sa naissance.
     
    La pauvreté a ouvert sa gueule.

    Et le chômage, lui, a fait des ailes.
    L'éducation, c'est de pire en pire.
    Et la santé, c'est l'équivalent de mourir. 
     

     Maintenant, ai-je raison si j'ai froid ?
    Ai-je raison si j'ai peur ?
    Y a-t-il quelqu'un qui me croit ?
    Y a-t-il quelqu'un qui peut calmer cette frayeur ?

     


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    Je ne la connaissais pas
    Elle non plus !
    Elle s'est mariée
    Dans son fond, Dieu m'a crée.
    Neuf mois dans son ventre
    Neuf mois de souffrance.
    Elle n'avait rien de contre
    Elle attendait impatiemment  ma naissance.
    Aujourd'hui, que je suis là
    Devant elle, j'ai claqué toutes les portes.
    J'ai oublié ce que Dieu a dit
    Sur son respect, présente ou absente.
    J'ai oublié ces longues veillées
    Où elle était à mes côtés.
    Fiévreux, elle était là, à me surveiller
    Elle avait peur pour ma santé.
    J'ai oublié, lors de la rentrée scolaire, sa joie
    J'ai oublié tout son bonheur.
    J'ai oublié ce qu'elle m'a dit cette fois
    "Tu dois être comme ce directeur."
    J'ai oublié tout ce qu'elle faisait
    Et l'argent qu'elle volait
    A mon père, pour me le donner.
    Oui, tout ça, je l'ai oublié.
    Peut-être que c'est trop tard
    Mais...Pardonne-moi ma mère.
    Pardonne-moi maman
    Pardonne-moi ce que j'ai fait.
    Pardonne à ce ... "Con"
    Qui, avec ces mots, vient t'implorer.

     


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